Max Max présente son premier album A media luz

L'auteur-compositeur-interprète cubain Yoandri Castro Max , connu professionnellement sous le nom de Max Max , sort son premier album, A media luz , un album acoustique et bohème qui comprend dix de ses propres chansons . Lors de sa visite en République dominicaine, Max s'est entretenu avec Diario Libre aux côtés de Marti Cuevas, président de Mayimba Music , sur le concept de cet album, la création de ses chansons et son évolution musicale.
—Comment définissez-vous cette production ?C'est un album entièrement acoustique et bohème. Il aborde l'amour et les chagrins d'amour, mais avec une perspective positive . Il ne s'agit pas de se lamenter, mais de regarder vers l'avenir. Comme le dit Álvaro Torres, lorsqu'un amour se termine, on a l'impression que le monde s'écroule, mais une nouvelle aube arrive et on retombe amoureux. C'est ainsi que l'album est présenté : de vraies émotions, sans se sentir victime.
—Quel rôle avez-vous joué dans le processus créatif et combien de morceaux l’album contient-il ?Il contient dix chansons , toutes écrites par moi. J'en ai arrangé huit et produit l'album entier. Les deux autres arrangements sont de Juan Kemmel Barrera , un excellent musicien cubain. Il y a des chansons que j'ai composées il y a longtemps et d'autres plus récentes, comme le single « Amor de tres ».
L'une est une fusion de flamenco, de bachata et de pop, avec Wason Brazobán et l'Espagnol Aimar Habibi. L'autre version est en salsa, arrangée par le maestro Pedro de Jesús, un musicien cubain vivant aux États-Unis. Il a été un frère et un pont fondamental entre Mayimba Music et le groupe. Les deux versions sont incluses dans l'album et disponibles sur les plateformes numériques.
—Pourquoi avez-vous décidé de faire une production acoustique ?Je voulais que ce soit une musique à écouter tranquillement , pas forcément pour danser. Les percussions sont minimalistes : cajon flamenco, bongo et éléments subtils. L'accent est mis sur les guitares et le dialogue instrumental. Il y a des morceaux à trois guitares, d'autres à deux, et aussi un morceau pour guitare solo.
L'une d'elles s'intitule A Song for Havana (Une chanson pour La Havane), que j'ai écrite pour la ville. L'autre, You Diste Me Todo (Tu me dis tout), est inspirée par le début de la pandémie. Il y a aussi The Stove (Le Poêle) , composée uniquement pour piano, violoncelle et voix, où un homme parle devant le poêle d'un amour disparu. « Je t'ai tout donné, comme il est facile d'aimer et d'être heureux », disent les paroles. C'est une chanson très spéciale pour moi.
—Marti, comment as-tu connu Max et qu’est-ce qui a motivé ton soutien au projet ?En tant que compagnie indépendante , nous ne pouvons pas présenter beaucoup d'artistes, mais lorsqu'un artiste comme Max nous touche profondément, nous l'accueillons avec enthousiasme. Il possède une musicalité unique , une voix émouvante et une sensibilité hors du commun. Lorsque Pedro de Jesús nous l'a présenté, nous lui avons immédiatement fait confiance. Max chante, compose, arrange et possède une éthique irréprochable.
C'était Marti Cuevas. Sur la chanson « No entendí esa parte » (Je n'ai pas compris cette partie) , elle a interprété un magnifique solo de saxophone ténor, aux accents jazzy. C'était très délicat, respectant le concept acoustique de l'album.
—Marti, quelle a été votre expérience en tant que musicien invité sur ce morceau ?Je n'enregistre généralement pas sur les albums que je représente, mais cette chanson m'a touché et j'ai senti que je pouvais y contribuer. Je l'ai fait avec beaucoup d'émotion, en choisissant soigneusement le ton et en respectant l'essence du morceau. C'est l'une de mes collaborations préférées.
Je suis né à Camagüey, à Cuba. Mon enfance a été bercée par les boléros, les rancheras, les corridos et, surtout, par la musique dominicaine. J'écoutais Juan Luis Guerra, Víctor Víctor, Sonia Silvestre, Eddy Herrera… J'ai appris des chansons comme « Carolina » enfant. J'ai également vécu en République dominicaine en 2003, où j'étais chanteur dans l'orchestre d'Aníbal Bravo.
—Vous avez suivi une formation en chant lyrique . Êtes-vous toujours impliqué dans ce domaine ?Oui. À mon arrivée en République dominicaine, j'étais en troisième année de chant lyrique. Récemment, l'Institut supérieur des arts de La Havane m'a offert l'opportunité de terminer mes études. J'interpréterai le rôle d'Alfredo dans La Traviata de Verdi dans le cadre de mon projet de fin d'études. C'est un immense défi et un rêve devenu réalité.
—Avez-vous l’intention de continuer à vivre à Cuba ?Je suis à La Havane depuis 25 ans, mais la vie est pleine de rebondissements. Nous sommes en train de préparer un visa pour les États-Unis et de poursuivre notre développement. On ne sait jamais où le chemin nous mènera.
—Que signifie pour vous le soutien de Mayimba Music ?Une bénédiction. Je suis un artiste indépendant , sans relations, sans sponsors. Mayimba m'a ouvert des portes là où beaucoup d'autres compagnies refusaient de le faire. Je suis profondément reconnaissant envers Marti, Pedro, Fefo et toute l'équipe. Ils m'ont donné une opportunité que je pensais ne jamais voir se présenter.
—Marti, comment vois-tu l’avenir artistique de Max ?Il y a des artistes à Cuba au talent immense, mais beaucoup sont isolés . Max a une lumière particulière. Il est discipliné, reconnaissant et authentique. Nous avons misé sur lui car nous sommes convaincus qu'il a tout pour conquérir le public hors de l'île. Nous l'avons constaté dès le début.

- Un média luz est composé des thèmes : L'amour à trois
C'était au premier regard
Mon cœur et moi, je n'ai pas compris cette partieUne chanson pour La Havane,
CarrefourLe poêle
Tu m'as tout donné Un dernier rêveHabillez-vous
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