« Femme raciste » : le mannequin et actrice argentine Ximena Pichel suscite l'indignation à Mexico

Une nouvelle polémique secoue les réseaux sociaux au Mexique après que la mannequin, actrice et chanteuse argentine Ximena Pichel a joué dans une vidéo dans laquelle elle a proféré des insultes racistes et classistes à l'encontre d'un policier de Mexico. L'incident, filmé dans les rues de la capitale, montre la femme insultant et maltraitant l'agent avec des remarques discriminatoires telles que « Je déteste les Noirs comme toi » et « Ne m'insulte pas, espèce de Noir ».
La situation a déclenché une vague de critiques sur les réseaux sociaux, où les utilisateurs l’ont rapidement surnommée « Racist Lady », transformant l’affaire en tendance nationale et déclenchant des débats sur le racisme, la xénophobie et la violence verbale dans le pays.
Ximena Pichel se présente sur les réseaux sociaux comme mannequin, actrice et chanteuse argentine , apparaissant dans des publicités et des événements musicaux. Son nom et son profil public ont été rapidement identifiés par les internautes après la diffusion de la vidéo, ce qui a entraîné une large divulgation de ses informations personnelles et professionnelles.
Plusieurs utilisateurs ont remis en question sa carrière et son éthique professionnelle, soulignant qu'une personnalité publique doit assumer la responsabilité de ses actes, surtout lorsqu'ils encouragent la haine et la discrimination.
Dans cette vidéo devenue virale, on voit Pichel se disputer avec le policier, l'insultant avec des propos racistes et classistes tout en le confrontant agressivement. Selon les médias sociaux, l'altercation a commencé lorsque le policier a interpellé la femme pour une prétendue infraction au code de la route, ce qui a donné lieu à un échange verbal qui a rapidement dégénéré.
Des phrases comme « Je déteste les Noirs comme toi » ont suscité le plus d'indignation parmi les utilisateurs, qui ont qualifié le comportement de la femme d'inacceptable et ont exigé des conséquences juridiques et sociales pour sa conduite.
🚨 #XimenaPichel , #LadyRacista : Parce qu'elle est sortie pour faire ses déclarations après être devenue virale pour avoir attaqué et insulté les officiers avec sa couleur de peau lorsqu'ils ont essayé de lui mettre une araignée dessus à #Condesa . 😱"Je ne suis pas raciste, j'ai même travaillé avec des Mexicains", a-t-elle déclaré.
🤡🤡🤡🤡🤡… pic.twitter.com/8WgdBSGfo1
Le hashtag #LadyRacista s'est répandu sur Twitter et TikTok au Mexique, générant des milliers de commentaires condamnant les agissements de Pichel. Outre les critiques, les mèmes et les vidéos parodiant la scène se sont multipliés, accompagnés d'appels à la réflexion sur le racisme qui persiste dans la société.
Des influenceurs, des militants et des personnalités du monde du divertissement ont également rejoint la conversation, soulignant que des expressions comme celle de Pichel doivent être dénoncées et rendues visibles pour empêcher que le racisme ne se normalise davantage dans les espaces publics.
Au Mexique, le Code pénal fédéral stipule que la discrimination fondée sur la race, la couleur de peau ou l'origine nationale ou ethnique peut constituer un délit passible de sanctions administratives et pénales. De plus, la Constitution interdit expressément toute forme de discrimination ; ce type de comportement peut donc donner lieu à une enquête si la victime choisit de déposer une plainte officielle.
Jusqu'à présent, on ne sait pas si l'agent agressé ou le Secrétariat de la sécurité citoyenne engageront des poursuites judiciaires contre la femme.
L'affaire Lady Racista a ravivé un profond débat au Mexique sur le racisme structurel, le classisme et les manifestations de haine qui persistent au quotidien. Experts et militants ont profité de la viralité de la vidéo pour souligner l'importance de l'éducation aux valeurs telles que le respect et l'égalité, ainsi que la nécessité d'appliquer la loi pour éradiquer les comportements discriminatoires.
Les organisations civiles ont souligné qu'il ne suffit pas d'exprimer son indignation sur les réseaux sociaux : il est essentiel de promouvoir des espaces de dialogue et de formation pour prévenir le racisme et favoriser la coexistence pacifique dans la société mexicaine.
L'incident impliquant Ximena Pichel , désormais connue sous le nom de Lady Racista , souligne l'urgence de lutter contre le racisme et la discrimination au Mexique. Les réactions massives sur les réseaux sociaux reflètent un rejet social de ce type de comportement, mais soulignent également la nécessité de passer de la condamnation virtuelle à l'action concrète pour construire une société plus juste et inclusive.
La Verdad Yucatán