Un responsable du parti socialiste au pouvoir en Espagne envoyé en prison pour corruption

L'ancien ministre des Transports José Luis Ábalos a également été impliqué dans l'enquête sur les pots-de-vin pour les contrats publics, qui a créé la plus grande crise politique à laquelle Sanchez a été confronté depuis son entrée en fonction en 2018.

Les sources ont indiqué qu'un juge de la Cour suprême a ordonné la détention de Cerdán, qui vient de quitter son poste de secrétaire d'organisation du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSE) - le troisième poste du parti au pouvoir - car il y avait un « risque » qu'il tente de fuir ou de détruire des preuves.

Il est détenu sans caution pour corruption, blanchiment d'argent et association de malfaiteurs, ont indiqué les sources.

Cerdán a nié l'accusation lors d'une audience avec le juge d'instruction principal lundi, affirmant qu'il était victime d'un complot politique, ont-ils indiqué.

Sánchez a cherché à se distancer, ainsi que le Parti socialiste, du scandale, qui implique des soupçons de transactions douteuses dans l'achat d'équipements de santé pendant la pandémie de Covid-19.

"Le Parti socialiste a réagi fermement dès le début", a déclaré le Premier ministre.

"Santos Cerdán a été renvoyé" du parti lorsque les révélations ont émergé, a-t-il ajouté lorsqu'il a été interrogé sur l'affaire lors d'une conférence internationale à Séville.

Un rapport de police indique qu'il existe des preuves, notamment des enregistrements audio, suggérant que Cerdán a reçu des paiements en échange de contrats publics attribués de manière irrégulière.

Ábalos, l'ancien bras droit du Premier ministre, et un conseiller de haut rang, Koldo García, font également partie des suspects visés par l'enquête.

Sánchez s'est excusé à plusieurs reprises pour cette affaire et a nié avoir eu connaissance du prétendu stratagème.

Mais l’opposition a appelé à la démission du Premier ministre.