Les scientifiques ont découvert la principale source de microplastiques. La plupart d'entre nous l'utilisent quotidiennement.

Les microplastiques sont de minuscules particules de plastique, généralement de moins de 5 millimètres de diamètre. Malheureusement, on les retrouve dans le sol, l'eau et l'air. Pourquoi sont-ils si dangereux ? Les microplastiques contiennent des substances toxiques qui peuvent pénétrer dans notre organisme.

La principale source de microplastiques ? Des scientifiques de l'Université du Mississippi pensent que ce sont… les pneus de voiture .

Tout conducteur doit remplacer ses pneus usés tous les deux ou trois ans, et selon les auteurs de l'article pour The Conversation , Boluwatife S. Olubusoye et James V. Cizdziel , ces pneus finissent souvent dans les plans d'eau. Mais ce n'est pas la seule raison…

Microplastiques : des pneus aux lacs, rivières et océans

Il s'avère que les pneus libèrent également de minuscules microplastiques lors de la conduite sur route . La pluie les emporte ensuite dans les fossés, d'où ils finissent dans les ruisseaux , les lacs , les rivières et les océans .

Certaines espèces de poissons, comme la truite arc-en-ciel , la truite brune et le saumon , meurent à cause des produits chimiques toxiques liés aux particules d’abrasion des pneus.

Mais les effets des microplastiques provenant des particules de pneus ne se limitent pas à la vie aquatique . Les scientifiques estiment qu'ils représentent 45 % de tous les microplastiques présents dans l'eau et sur terre. Cela signifie que les animaux terrestres , ainsi que les humains , sont également menacés. Des recherches récentes suggèrent que les microplastiques peuvent endommager plusieurs organes, notamment le foie , les poumons et les reins .

Les effets de l'abrasion des pneus contre les écologistes

D'accord, mais que peut-on faire pour réduire l'impact de l'abrasion des pneus ? Les fabricants affirment qu'il est difficile de trouver une solution de remplacement, mais des chercheurs de l'Université du Mississippi explorent des méthodes écologiques pour capturer les particules de pneus avant qu'elles n'atteignent les ruisseaux , les rivières et les océans .

« Nous sommes des chimistes analytiques et environnementaux qui étudions les moyens d’éliminer ces microplastiques – et les produits chimiques toxiques qu’ils transportent – avant qu’ils n’atteignent les plans d’eau et les organismes aquatiques qui y vivent », écrivent les chercheurs.

Une idée qui semble simple et efficace consiste à créer un système de biofiltration utilisant du biochar et des copeaux de pin, placés à l'entrée des égouts. Cela semble raisonnable, non ? Mais cette méthode nécessite encore des recherches approfondies.

Le plus important est que la prise de conscience de la nocivité des microplastiques augmente et qu’un nombre croissant de scientifiques réfléchissent à des moyens pratiques pour faire face à ce problème.