Tirs contre les démocrates : JD Vance appelle Alex Padilla « José Padilla » après un affrontement avec la presse ; il accuse Gavin Newsom d'être responsable des troubles à Los Angeles

Le vice-président américain JD Vance a suscité l'indignation vendredi lors d'une visite tendue à Los Angeles, où il a accusé le gouverneur de Californie Gavin Newsom et la maire de Los Angeles Karen Bass d'encourager les manifestations violentes contre l'immigration et a fait référence par erreur au sénateur Alex Padilla comme « Jose Padilla », un nom associé à un conspirateur d'Al-Qaïda condamné. La visite de Vance intervient après plusieurs jours de violents affrontements entre la police et les manifestants, consécutifs aux raids des services fédéraux de l'immigration dans le sud de la Californie. La décision de l'administration Trump d'envoyer 4 000 gardes nationaux et 700 marines a été vivement critiquée par les dirigeants locaux et étatiques, qui accusent la Maison Blanche d'exacerber les tensions au lieu de les apaiser. S'adressant aux journalistes après avoir visité un centre d'opérations conjoint fédéral et un centre de commandement mobile, Vance a réitéré ses accusations contre les responsables californiens. « En traitant la ville comme un sanctuaire, Gavin Newsom et Karen Bass ont en substance déclaré que la chasse aux forces de l'ordre fédérales était ouverte », a-t-il déclaré. « Ce qui s'est passé ici est une tragédie », a poursuivi Vance. « Des personnes qui faisaient simplement le travail de faire respecter la loi étaient confrontées à des émeutiers encouragés par le gouverneur et le maire, ce qui les empêchait de faire leur travail. C'est scandaleux. Et c'est pourquoi le président a réagi avec autant de fermeté. » Vance a également surnommé le sénateur démocrate Alex Padilla « José Padilla », une semaine après que le sénateur a été plaqué au sol et menotté lors d'une conférence de presse organisée par la secrétaire à la Sécurité intérieure, Kristi Noem . « J'espérais que José Padilla serait là pour poser une question », a déclaré Vance. « Je suppose qu'il a décidé de ne pas venir parce qu'il n'y avait pas de salle de spectacle. Et c'est tout. » Les critiques n'ont pas tardé à dénoncer cette remarque, soulignant que « José Padilla » était le nom d'un homme condamné pour des accusations liées au terrorisme sous l'administration Bush. Le gouverneur Newsom a réagi sur X, affirmant que la confusion de noms n'était « pas un hasard ». Le gouverneur Newsom a répliqué lors d'une conférence de presse, accusant Vance de propager des « absurdités ». Il a nié les allégations selon lesquelles des responsables de l'État auraient encouragé la violence, déclarant : « Les affirmations du vice-président sont catégoriquement fausses. Le gouverneur a toujours condamné la violence et a clairement exprimé sa position. » La maire Karen Bass a également condamné ce commentaire. « Comment osez-vous dire que les autorités municipales encouragent la violence ? Nous avons maintenu la paix », a-t-elle déclaré, qualifiant l'opération fédérale de « coup monté » ayant gaspillé des centaines de millions de dollars. Plus tôt dans la journée, Newsom avait exhorté Vance à rencontrer les victimes des incendies meurtriers de janvier lors de son séjour en Californie et à discuter avec le président américain Donald Trump du déblocage de 40 milliards de dollars d'aide fédérale pour la lutte contre les incendies. « J'espère que nous allons remettre les pendules à l'heure », a écrit Newsom sur X. « Nous comptons sur vous, Monsieur le Vice-Président. » Vance n'a pas réagi à ces propos lors de son intervention vendredi.