Sa femme voulait donner leur fils en adoption parce qu'il était atteint du syndrome de Down, mais il a décidé d'être père célibataire : « J'ai appris à changer les couches. »

Le 28 août 2018, John Anisimov a emmené sa femme à l'hôpital de Moscou, en Russie, pour accueillir leur premier enfant, Misha. Mais ce qui semblait être une scène familiale heureuse s'est transformé en un événement inattendu.

Selon ce que le soldat a révélé sur les réseaux sociaux, la naissance de son bébé a apporté de la joie dans sa vie, mais cette émotion a été éclipsée quelques minutes plus tard lorsque le médecin lui a annoncé que l'enfant avait une anomalie congénitale.

Malgré le diagnostic dévastateur, l'homme dit que la seule chose qu'il a pu dire à l'époque était : « C'est bon, on va l'élever. » Mais après avoir quitté l'hôpital, les larmes ont vite commencé à couler, lui rappelant que la réalité le submergeait.

Une semaine plus tard, sa femme lui a proposé une alternative qui, selon lui, dépassait les bornes, car elle l'a averti que s'ils ne remettaient pas l'enfant à une institution, elle serait prête à divorcer.

« Je ne peux pas trahir un être humain de sept jours. Il n'y a pas de décision à prendre », a écrit Anisimov sur son compte Instagram, faisant référence au fait qu'il savait qu'il ne voulait pas perdre son fils dès l'instant où il a appris la nouvelle.

Peu après avoir mis fin à leur relation, le soldat a décidé de garder l'enfant et d'en assumer seul la paternité. « Je suis allé le chercher à la clinique, mais la mère de Misha n'était pas là. »

Après avoir appris ce qui s'était passé, sa mère et sa grand-mère ont entrepris un long voyage depuis la ville de Volgograd, située dans le sud de la Russie, jusqu'à Moscou, où l'homme se trouvait avec le nouveau-né.

« Je ne connaissais rien aux soins de base. J'ai appris à changer les couches et à donner le bain au bébé dans une école pour mères », a déclaré le soldat sur les plateformes numériques, où il a également souligné l'aide qu'il a reçue de sa famille ces dernières années.

Concernant le diagnostic de son fils, Anisimov a révélé que pendant les premiers mois, il pensait avoir pleinement accepté la situation, mais qu'avec le temps, il s'est rendu compte qu'il s'agissait d'un processus « sans fin ».

Malgré cela, l'homme a affirmé que Misha est la personne qui illumine sa vie et que c'est grâce à lui qu'il a changé ses pensées erronées sur la paternité, c'est pourquoi il a décidé de demander de l'aide professionnelle sur certaines questions.

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