Splitter : « T.J. Shorts a proposé une masterclass »

Tiago Splitter, entraîneur de Paris Basketball, vainqueur du deuxième match de la demi-finale de Betclic Élite contre Bourg-en-Bresse (117-103) : « C'est un autre match que nous n'avons pas bien commencé. Sur le premier c'était en raison de la défense sur transition, cette fois-ci c'était le rebond. Ça a été mieux pendant le match et nous avons trouvé nos tirs. T.J. Shorts a proposé une masterclass, autant dans le scoring que pour mener l'équipe. Il a été incroyable toute la saison, mais c'était impressionnant ce soir. Maodo (Lo) nous a beaucoup aidés en sortie de banc, avec Nadir Hifi. On va avoir un troisième match compliqué, il faut être prêt.
C'est dur de s'entraîner en ce moment, on joue tous les deux jours. Là on va faire de la vidéo, se parler, voyager et c'est à peu près tout. On va voir ce qu'on peut faire de mieux. Le 7-0 en entame de deuxième mi-temps était super important. On s'était dit dans le vestiaire tout ce qu'il fallait améliorer, et cela nous a permis de courir, prendre des bons tirs. (Sur le fait de finir la série en 3 matches alors que Monaco et l'Asvel en joueront au moins 4) Je ne vais pas me pencher sur l'autre série, c'est assez dur de penser à la nôtre. (Sur l'arrivée d'Omar Sy en tant que copropriétaire de Paris) C'est super qu'il arrive. Quand on ramène des profils différents issus du monde du divertissement, on amène d'autres idées. C'est nécessaire au basket. Il aime le basket, il vient à nos matches, c'est génial. »
Léopold Cavalière, intérieur de Paris Basketball : « Le début de troisième quart est important, ces premières actions ont donné le ton. Mais je pense que le passage à cheval sur le troisième et le quatrième quart est celui qui nous fait le plus de bien. On a vu une montée en niveau de Bourg, au début du match ça s'est vu sur le rebond. On a été dominé, ils en prennent 11 offensifs à la mi-temps, et 5 ensuite. Ça nous donne des axes de travail. J'ai aimé la résilience de l'équipe. Même si on a lutté, on a su rester fidèles à nous-même, à notre identité. »
Frédéric Fauthoux, entraîneur de Bourg-en-Bresse : « Le deuxième quart nous fait très mal. Il tue le match. On était bien en place mais il y a des choses qu'on ne peut pas contrôler. Paris est une équipe qui sait gagner, le cinq majeur nous fait très mal, ils ont du vice. Il nous reste encore trois matches à gagner. L'accumulation de faute a changé la manière de défendre, il y a la blessure d'Hugo (Benitez)... On se relâche au retour des vestiaires dans la concentration.
Pour arriver à gagner ce genre de match, il faut pouvoir faire ce que fait Paris. On ne perd pas sur tous les paniers à trois points qu'on encaisse. Il nous reste trois matches à gagner. C'est dans nos cordes. Offensivement on a tout ce qu'il faut, peu importe qui est sur le terrain. Paris est une très grande équipe, ils ne sont pas quarts-de-finalistes de l'Euroligue par hasard. Et les joueurs à un million sont très bons (il sourit). On doit faire beaucoup mieux défensivement et dans la férocité. »
L'Équipe