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La Rochelle : pourquoi le nom du maire est-il gravé sur la nouvelle cloche de Saint-Sauveur ?

La Rochelle : pourquoi le nom du maire est-il gravé sur la nouvelle cloche de Saint-Sauveur ?

La copie de la cloche fondue en 1852, qui a été entièrement financée par la Ville, a été rebaptisée Victoire-Louise Rochelle. Et le nom de Jean-François Fountaine est apparu. Cocasse mais pas scandaleux

Pourquoi le nom de Jean-François Fountaine, maire de La Rochelle, est-il gravé sur la nouvelle cloche de l’église Saint-Sauveur, située en plein cœur de ville ? Bonne question posée par ce Rochelais qui a carrément écrit au « Canard Enchaîné » pour s’en étonner. Direction donc l’édifice religieux que vient de restaurer la Ville sur plusieurs années (elle en est propriétaire) et dont les quatre cloches sont encore exposées au milieu de l’allée centrale avant de rejoindre le beffroi le 17 juin et de carillonner à nouveau.

Tout le monde peut aller le vérifier. Les noms de Jean-François Fountaine (et sa qualité de maire) et de l’actuel curé de la paroisse, Louis Chasseriau, sont bel et bien inscrits, en belles lettres largement visibles, sur la partie supérieure de la cloche Victoire-Louise dont l’originale fondue en 1852 a été jugée trop abîmée. La Ville en a donc fait fabriquer une autre pour la remplacer. Autre nouveauté à découvrir sur la copie presque conforme : le mot « Rochelle » a été rajouté à la suite de Victoire-Louise.

Habiles discussions

La tradition veut que les noms des parrains et marraines figurent parfois sur les cloches en signe de reconnaissance. Officiellement c’est bien parce que « la Ville a payé la rénovation et que c’est la pratique d’appliquer le nom du maire » nous fait-on savoir au cabinet du maire. Officieusement, l’affaire n’aurait pas été aussi simple et d’habiles discussions auraient été nécessaires entre le maire, la paroisse et l’évêque Georges Colomb pour trouver les bons termes et la justification d’une telle initiative. Bref, le geste peut paraître cocasse mais n’est pas scandaleux.

Les quatre carillons retrouveront leur place dans le beffroi entre les 17 et 19 juin et, après trente ans de silence, pourraient de nouveau retentir le 21 juin, lors de la Fête de la musique, comme certains l’espèrent. Enfin avis aux mécènes : il reste encore deux cloches à financer, dont le bourdon. L’occasion, sait-on jamais, d’imprimer son nom pour la gloire et l’éternité.

SudOuest

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