Je vois un problème flagrant dans le projet du Canada d’acheter nos F-35

Avant de passer à l'épisode de Prague '68 II de mercredi — LA Boogaloo, nous devrions jeter un œil à un autre de nos comptes préférés ici au shebeen : celui de l'avion de combat F-35, surnommé le couteau suisse volant, ou encore le grand gouffre financier du ciel. En janvier 2023, le Canada a accepté d'en acheter quatre-vingt-huit pour un coût de 14 milliards de dollars américains. Cela a mis en action le moteur principal du programme F-35 : les dépassements de coûts et le manque de pièces de rechange.

Mardi, la vérificatrice générale du Canada, Karen Hogan, a publié un rapport révélant une fois de plus que le F-35 est à la hauteur de ses problèmes de mauvaise gestion et de retards. Source : Reuters .

Mais la vérificatrice générale Karen Hogan a déclaré que la facture finale s'élèverait à au moins 27,7 milliards de dollars canadiens et pourrait atteindre 33,2 milliards de dollars canadiens, invoquant des facteurs tels que les fluctuations des taux de change et la hausse des coûts des installations. Ce rapport porte un nouveau coup à une tentative, menée depuis 15 ans et semée d'embûches par les administrations successives, de remplacer les avions CF-18, dont certains volent depuis plus de 40 ans. Hogan, qui rend compte au Parlement, a déclaré que l'approche du ministère de la Défense « comportait des faiblesses, manquait de mesures proactives pour minimiser l'impact des menaces potentielles, et que le projet ne comportait pas de plans d'urgence robustes ».

C'est une belle façon de dire « complètement défoncé ».

La pénurie de pilotes, identifiée par le Bureau du vérificateur général en 2018, constitue toujours un risque important, a-t-elle déclaré. La construction d'installations spéciales pour les avions à réaction accuse trois ans de retard.

Je ne suis pas un stratège militaire, mais les pilotes semblent nécessaires au bon fonctionnement des avions de combat.

Dieu m’est témoin qu’ils pensaient que les dindes pouvaient voler.