Une course de Formule 1 provoque une grève des transports en commun à Montréal
Une grève générale des transports en commun a été temporairement interrompue pour le Grand Prix de Formule 1 de Montréal, alors que des centaines de milliers de touristes affluent dans la ville pour l'événement du week-end.
Les travailleurs d'entretien de la Société de transport de Montréal (STM) ont déclenché une grève lundi, perturbant le service dans toute la ville après plus d'un an de négociations contractuelles au point mort.
Environ 2 400 mécaniciens ont débrayé, réduisant le service de bus et de métro à seulement 50 %, fonctionnant uniquement pendant les heures de pointe du matin et du soir, ainsi que tard dans la nuit.
Cependant, le service complet a repris vendredi et se poursuivra jusqu'à dimanche pour tenir compte du week-end du Grand Prix du Canada.
La pause temporaire de la grève a été ordonnée pour faire face à la forte demande de transport pendant cet événement international majeur.
Les responsables de Montréal affirment qu'ils n'ont ménagé aucun effort pour préparer le Grand Prix après le scandale de l'année dernière.Le service réduit reprendra lundi et se poursuivra jusqu'à la fin officielle de la grève, le 17 juin. La première séance de médiation entre la STM et les travailleurs syndiqués est également prévue lundi.
Le syndicat affirme que les négociations sont au point mort sur des points tels que le recours à la sous-traitance et la planification des horaires, notamment en ce qui concerne les quarts de nuit.
Le chef du syndicat des travailleurs de l'entretien a averti que la grève pourrait s'intensifier si aucun accord n'était trouvé.
Bruno Jeannotte, président du syndicat des ouvriers d'entretien, a déclaré aux journalistes que le médiateur désigné devait rencontrer séparément les deux parties pour se familiariser avec la position de chacune.
Le service de transport en commun a repris ses horaires normaux vendredi dans le cadre d'un sursis de trois jours avec un service de métro et de bus à fréquence régulière toute la journée jusqu'à dimanche.
Le retour temporaire aux opérations normales a été autorisé par le Tribunal administratif du travail du Québec, qui a approuvé la mesure pour gérer l'augmentation prévue de l'achalandage de l'événement.
