« Il y a un patrimoine de fou ici » : Lorànt Deutsch épaté par l’histoire de Saintes

Le comédien a consacré un épisode de sa série « À toute berzingue » à l’histoire de Saintes et de la Saintonge, d’une durée de trente minutes. Publié le 5 août, il pose un regard admiratif sur la région
« À toute berzingue » porte bien son nom. Lorànt Deutsch est venu tourner un épisode de sa websérie avec son associé Emmanuel Sokol du 1er au 4 juillet à Saintes. Un mois plus tard, la vidéo est déjà en ligne sur YouTube. Publiée le 5 août, elle cumulait plus de 21 000 vues en deux jours. Un joli coup de projecteur pour l’Agglomération de Saintes, qui a déboursé 8 000 euros pour contribuer au financement.
Le comédien a sa manière bien à lui d’aborder l’histoire, loin de faire l’unanimité. En tout cas, le résultat est efficace. Pendant trente minutes, Lorànt Deutsch trotte d’un site à l’autre, déroulant deux millénaires d’histoire de la Saintonge nourrie d’anecdotes. Au temple gallo-romain du Fâ, il est fasciné par une tablette de sorcellerie en plomb. À l’hôpital des Pèlerins de Pons, il admire « une voûte hallucinante ».

Copie d’écran « À toute berzingue »
Le montage est dynamique, le ton cultive une certaine gouaille. « Attention les enfants, l’abbaye aux Dames, c’est pas de la quiche, puisque ça va être l’un des monastères de femmes les plus puissants du sud-ouest pendant plus de 700 ans », glisse-t-il devant le monument.
Merci Louis AudiatLes incontournables sont bien là. Le narrateur offre aussi quelques écarts sans doute méconnus de beaucoup de Saintais. Devant la maison Audiat, il salue Louis Audiat, « un érudit incroyable. C’est lui qui en 1871, au péril de sa vie, s’est précipité dans l’hôtel de ville, qui était en feu, pour sauver une partie de la bibliothèque. » Puis l’on descend dans un souterrain gallo-romain menant à l’amphithéâtre, où il imagine les gladiateurs en train de se préparer.
« Saintes, c’est une ville dont le passé a de l’avenir »
Au Douhet, le voilà en extase devant un baptistère paléochrétien perdu en pleine nature. « Saintes, c’est une ville qui a réussi à faire de son passé une force pour son avenir. Il y a un patrimoine de fou ici. Sachez que Saintes offre la plus grande collection lapidaire de tout le pays. Il y a plus d’un million d’objets. Et il y a une promesse pour le remettre au goût du jour. Saintes, c’est une ville dont le passé a de l’avenir », retient-il. La formule ne demande qu’à se concrétiser.
SudOuest