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Un avertissement effrayant est émis alors que l'Occident est engagé dans une « course contre la montre » face aux craintes d'une bombe nucléaire iranienne.

Un avertissement effrayant est émis alors que l'Occident est engagé dans une « course contre la montre » face aux craintes d'une bombe nucléaire iranienne.

L'ayatollah Khamanei et Donald Trump

L'Ayatollah Khamanei et Donald Trump (Image : GETTY)

L'Iran est à quelques jours de disposer du matériel nécessaire à la fabrication d'une bombe nucléaire , ont averti les experts. Les responsables de la défense américaine et les agences de renseignement européennes se préparent à un moment critique où Téhéran pourrait passer de l'enrichissement à la militarisation. Gregg Roman, directeur exécutif du Middle East Forum, a exposé la dure réalité en déclarant : « L'Iran possède 275 kilogrammes d'uranium enrichi à 60 % de pureté, soit près du seuil de 91 % de qualité militaire. Le passage de 60 % à 90 % d'enrichissement ne représente que 10 % du travail total d'enrichissement. » Les évaluations du Pentagone le confirment, montrant que Téhéran peut produire de l'uranium de qualité militaire pour une bombe en moins d'une semaine.

L'Occident se prépare à un possible point de non-retour. La diplomatie secrète se poursuit, mais la fenêtre se ferme. Empêcher l'Iran de franchir cette ligne est désormais une course contre la montre. M. Roman a souligné des indicateurs techniques clés indiquant que l'Iran va au-delà de simples manœuvres : « L'uranium enrichi à 83,7 % à Fordow, la modélisation informatique et les expériences métallurgiques pour la conception d'armes, la production d'uranium métal sans applications civiles, les travaux sur les détonateurs de fils de pont explosifs, ainsi que la construction d'installations souterraines à Natanz, impossibles à cibler par des frappes aériennes, témoignent des intentions de l'Iran. »

Nouveau site nucléaire souterrain iranien (23130354167510)

Centrifugeuses dans l'usine d'enrichissement d'uranium de Natanz, près de Natanz, en Irak (Image : AP)

Les pièges procéduraux à surveiller incluent « le passage des cascades de centrifugeuses IR-6 ou IR-8 à un enrichissement à 90 %, l’expulsion des inspecteurs de l’AIEA, la conversion de l’uranium enrichi en métal ou la reprise des essais d’explosifs puissants sur des sites militaires ».

Il a ajouté que les services de renseignement autrichiens confirment que Téhéran mène un programme actif d'armement nucléaire visant à dominer la région. « L'Iran pourrait disposer de l'équivalent de cinq à six armes nucléaires d'ici deux semaines et d'un engin nucléaire d'ici six mois. » Le délai d'alerte des services de renseignement « est passé de quelques mois à quelques semaines ».

Le guide suprême iranien, l'ayatollah Khamenei, a qualifié la décision nucléaire de « politique », ce qui signifie que le régime peut ordonner des mesures d'armement lorsque les dirigeants décident que le moment est opportun.

Les canaux diplomatiques restent ouverts, mais fragiles. M. Roman a déclaré : « Si les intermédiaires transmettent des messages limités sur les échanges de prisonniers et les incidents maritimes, le véritable conflit est irréconciliable : l’Iran insiste sur le maintien de l’enrichissement, tandis que les États-Unis exigent l’absence totale d’enrichissement. »

Les conséquences de l’obtention par l’Iran de l’arme nucléaire seraient profondes.

Cela marquerait un tournant dans la sécurité au Moyen-Orient, conférant à Téhéran un pouvoir de pression sans précédent. Le régime gagnerait en confiance pour mener des guerres de missiles et par procuration sans craindre de représailles.

L’équilibre stratégique changerait radicalement, obligeant les acteurs régionaux et les alliés occidentaux à réévaluer leurs stratégies de défense et diplomatiques.

Le président américain Donald Trump a mis en garde à plusieurs reprises contre les risques graves.

Il a récemment déclaré : « Nous ne pouvons pas permettre à un régime hostile d’avoir la capacité de construire une bombe nucléaire. »

Son administration a combiné des sanctions paralysantes avec des menaces d’action militaire pour tenter de stopper le programme nucléaire iranien.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a qualifié les ambitions nucléaires de l’Iran d’« existentielles ».

Il a exhorté le monde à « arrêter l’Iran à tout prix » avant qu’il ne puisse menacer Israël ou la région au sens large avec des armes nucléaires.

Daily Express

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